mercredi 1 mars 2023

Un bilan de début 2023


 

Avec la fin du mois de février s'achève deux mois extrêmement riches pour moi et il est peut-être temps d'en dresser le bilan avant de se projeter vers la suite.

Côté écriture

J'ai été productif en cette nouvelle année. D'abord, j'ai fini mes Larrons qui ont pris la mer pour essayer de découvrir un nouveau paysage éditorial.
Mais j'ai également bouclé deux nouvelles dans la foulée, que je suis en train de corriger. Il va falloir identifier ce que je veux en faire et à qui les soumettre, je vais tenter de m'y mettre très vite pour leur trouver un point de chute. Les appels à textes sont rares en ce moment, je vais guetter pour voir si mes deux pioupious peuvent correspondre. 




Enfin, la conclusion de ces travaux m'a poussé tout azimuts sur les différents projets en cours. Tous ont progressé, ou presque. Particulièrement mon deuxième roman dans l'univers d'Entre la Louve et l'Olympe qui a gagné 15 000 signes environ.

Côté salons/conventions

Pour la première fois, j'ai pu réaliser deux sessions de dédicaces sur un même mois en février. SF-Connexion 11 et Metz for Fiction m'ont mobilisé pour quatre jours intenses.
Les deux conventions ont représenté deux challenges différents : à Colmar il y avait beaucoup de monde, beaucoup de passage, un temps restreint pour échanger avec les visiteurs ; à l'inverse, Metz offrait un cadre plus léger et des interactions plus longues. N'étant pas vendeur de profession, il a fallu s'adapter à ces deux rythmes différents et aux personnes face à soi.
Cela a donné des samedis contrastés en terme de ventes, contrairement au dimanche où les acheteurs étaient nombreux. 

 



J'ai vendu 23 livres en 4 jours, ce qui reste appréciable pour moi. Monsieur Jean des étoiles et Entre la Louve et l'Olympe sont mes meilleures ventes, sans surprise. Monsieur Jean a particulièrement trouvé son public, ce qui m'a ravi. Ayant vendu également d'autres petits éléments sur les stands (des marques pages et des illustrations réalisées par mon épouse), je me suis retrouvé bénéficiaire par rapport à l'investissement logistique de départ (essence + stand).

Cela me pose plein de questions : je réfléchis depuis plusieurs mois à tenter l'aventure auto-entrepreneuriale d'auteur auto-édité. J'ai mesuré pour l'occasion la pression que peut générer un tel engagement, qu'il soit économique comme psychologique et physique. En effet, ces 4 jours furent aussi riches et stimulants que fatigants. Ils sont nécessaires et bienvenues tant cela m'a donné une énergie positive dans l'écriture. Tiendrais-je un rythme plus soutenu ? Je dois m'interroger, car un salon est aussi un formidable accélérateur de vente et de visibilité, comme j'ai pu le mesurer ces derniers jours sur les réseaux sociaux. 

 

Et maintenant ? Je dois capitaliser sur cette énergie positive en mars, afin d'avancer le mieux possible. En effet, avril et mai sont traditionnellement des moments très chargés dans mon travail. Autant en profiter tant que la vague me porte.

1 commentaire:

  1. Je pense que tu es dans une relativement bonne position pour essayer l'autoédition. Tu as vu mes chiffres sans promo, sans festivals, sans vrai publication pour faire connaître mon nom. Je pense que tu ne pourras que faire mieux, avec les atouts que tu as déjà à l'heure actuelle.

    RépondreSupprimer