Après le succès international de Games of Thrones, Ramin Djawadi a été rappelé sur la première série dérivée de HBO intitulée House of the Dragon. Si l'on retrouve des thèmes connus, le compositeur a aussi écrit de nouveaux motifs pour l'occasion.
Parmi les morceaux connus, on retrouvera bien entendu le Main title, qui reprend le générique original de la série mère. Il est bien entendu évoqué à une ou deux reprises, sans grande surprise. L'autre thème connu est celui des Targaryens, à l'origine celui de Daenerys qui devient celui de toute la lignée. On l'entend dès The heirs of the dragon puis dans une version élégiaque sur Reign of the Targaryens. Le début de l'album est peut-être moins marquant, car l'on se trouve en terrain connu. Tout juste Rhaenyra's welcome titillera l'auditeur un peu blasé par ce démarrage conventionnel.
Heureusement, Ramin Djawadi introduit par la suite plusieurs thèmes et motifs. Je ne vais pas tous les lister. Deux m'ont particulièrement plu. En premier lieu, il s'agit du thème de Rhaenyra. Exposé au complet dans The Power of Prophecy, il est porté par un chœur féminin obsédant qui répète, avec des variations, la même suite. Le thème apparait régulièrement tout au long de la saison, particulièrement à son avantage sur Sealed in fire and blood ou entremêlé dans The Crown of Jaeharys.
Dans ce dernier morceau, il rencontre la meilleure composition de Djawadi pour cette première saison, le thème The Prince that was promised. Dans une très belle progression dramatique très GoT, le compositeur introduit son thème au piano avant de le laisser exploser avec l'orchestre. J'ai pris également beaucoup de plaisir à le découvrir dans The promise et We light the way.
Sorti de tout cela, je crois que l'on peut reconnaître que l'album est trop long : 44 pistes, c'est trop, et cela dilue l'impact des compositions, un peu noyées dans un ensemble délayé. On prendra pourtant plaisir à croiser l'enchainement des trois danses (First Dance, Celebration Dance, Targaryen Dance), le très joli Fate of the kingdom avec son piano et sa progression dramatique, ou encore An impossible choice avec son violoncelle. Il faut prendre le temps de la découverte, cela permet de rencontrer de beaux moments !
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