dimanche 25 septembre 2016

Lectures SFFF française #4

Fonction des lectures du moment, ce billet à publication irrégulière a pour but de synthétiser ce que j'ai aimé dans mes lectures SFFF française. Pour rappel, le précédent billet est par là.



Bifrost 83 : Special Laurent Kloetzer (Le Belial)
Nouvelle fournée, nouvelle découverte. A part une nouvelle, je n'avais rien lu de Laurent Kloetzer malgré son excellente réputation. L'interview et le long dossier qui lui sont consacrés donnent envie en tout cas, avec son profil de rôliste, son approche humble de l'écriture, etc. Mais la nouvelle retenue pour illustrer ne m'a pas enthousiasmé malgré des qualités évidentes, dans l'écriture notamment. J'ai nettement préféré la nouvelle de Leo Henry, toujours aussi doué dans le domaine. Ken Liu est aussi de la partie, son texte vaut le coup d’œil pour son uchronie et le ton global. Il va peut-être falloir que je m'intéresse à son recueil sorti il y a peu, car cela fait plusieurs fois que ses écrits me plaisent.
Pour le reste, rien de surprenant. Juste été déçu du commentaire péremptoire sur la revue Etherval : tant qu'à faire, autant ne rien dire. Je préfère quand la revue se bat pour défendre des idées, la SF, des auteurs, des maisons d'édition que quand elle se complait dans le rôle du père Fouettard. Pour être plus précis : que des livres soient critiqués, oui, c'est le jeu, mais on ne peut pas vouloir encourager la production en SF française et descendre en flammes ceux qui y contribuent à leur manière, avec leurs petits moyens. Globalement, le coin des revues est la section que je saute le plus souvent, non pas par manque d'intérêt - au contraire, mais parce que j'ai du mal à concevoir son but, tant c'est un florilège de critiques redondantes qu'on pourrait presque copier/coller d'un numéro sur l'autre.  

Le secret de Ji : l'intégrale  de Pierre Grimbert (Mnémos)
Belle œuvre que le Secret de Ji,  Fantasy ambitieuse aux personnages attachants où l'intrigue réussit à  passionner le lecteur du début à la fin.
L'histoire traite des héritiers, un groupe dont les ancêtres ont découvert un lourd secret sur l'île de Ji. Alors que des assassins éliminent un à un leurs membres, quelques uns d'entre eux s'associent afin de découvrir qui est caché derrière ces meurtres. La quête commence.
Sous-Seigneur des Anneaux, l'ensemble compense par une écriture posée et efficace. Surtout, le lecteur vit l'aventure à travers les héritiers, des personnages attachants et vivants qui donnet envie, à eux seuls, de connaître la suite.
Le scénario est également bien ficelé, même si je lui reprocherai sa conclusion ratée et, à vrai dire, un peu expédiée. Ne vous attendez pas à une conclusion épique, sa rapidité l'empêche d'avoir toute l'ampleur nécessaire. Mais si l'on part du principe qu'il y a quatre tome, c'est négligeable au regard de l'ensemble - preuve de la sympathie que m'a inspiré l’œuvre tout du long.
A découvrir !

1 commentaire:

  1. Bifrost c'est surtout la foire au copinage et autres critiques insultantes ce qui m'a fait abandonner mon abonnement au début des années 2000.
    Il représente un courant de la SF qui cherche à lécher la botte de la Blanche et qui crache sur tout ce qui est populaire.

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