Point de passage juin 2016

Déjà six mois que l'année a commencé, une année riche à tout point de vue. L'occasion de faire le point sur ce qui se passe en ce moment.

Les manuscrits en cours

Je travaille en ce moment sur deux projets de front :

- Le projet BASC qui a atteint les 70 000 signes et progresse doucement mais sûrement.

- Code Rouge subit une première relecture personnelle avant que je ne laisse entre les mains d'autres.

Je travaille aussi à la révision d'une ancienne nouvelle pour l'AT Animaux Fabuleux de Sombres Rets. C'est surtout une question de forme car le contenu colle à l'appel, je réfléchis aussi aux remarques qui m'avaient été faites lors d'une précédente soumission - qui remonte un peu. Pourquoi ne pas essayer d'intégrer de nouveaux éléments ? Je verrai bien si j'arrive à la soumettre ou pas, encore une fois je ne m'impose aucune obligation cette année.

Au nom de tous ces dieux aka ELLEO

Oui, on change encore de nom, mais cette fois définitivement : ELLEO sera l'acronyme du roman à venir. Contrat signé et retourné, tout avance là aussi doucement mais sûrement.

J'ai des idées pour la promotion, je réfléchis à plein de choses sur le contenu également...bref, ça fait des bulles en attendant de travailler sur les corrections à venir. C'est d'ailleurs ces réflexions, et les échanges avec Flo - aka l'impitoyable bêta lecteur, qui m'ont amené à réfléchir à.. 

Le problème de l'écrivain SFFF : définir la ligne de crédibilité

Définir la ligne de crédibilité, c'est établir ce qui est normal ou extraordinaire dans l'univers que l'on décrit au sein d'un manuscrit, roman comme nouvelle. Je lui donne ce nom car l'impact de tels éléments influe directement sur l'histoire, les personnages et leur comportement. En définissant ce qui relève de l'extraordinaire, on dessine une vision plus large du monde où les héros vivent. C'est donc une composante essentielle de la création d'un monde.

Faire intervenir l'extraordinaire dans l'ordinaire est une habitude des récits SFFF. Mais les rendre crédible aux yeux du lecteur ne va pas de soi. L'avoir en tête est une évidence quand on écrit, mais parfois on l'oublie, poussé par la muse attachée au radiateur, ou l'envie de tenter quelque chose de différent.

Je teste une nouvelle méthode depuis peu : tracer la ligne de manière concrète. J'ai pris une feuille de papier, tracé une ligne médiane, défini un côté ordinaire et un autre extraordinaire. En remontant la chronologie du manuscrit, j'ai posé les principaux évènements du récit sur ce plan improvisé, soit très près de la ligne (peu extra-ou-ordinaire), soit très loin. Cela aide aussi à se représenter les réactions des personnages et de leur environnement immédiat.

Si vous avez d'autres techniques, n'hésitez pas à en parler, je suis preneur pour tester !